J'ai traduit la majorité de l'article de TokyoHive concernant l'interview d'Erika avec CNNGO, c'est assez long, mais vraiment intéressant.
Elle a souvent été le centre de contreverses, mais Sawajiri Erika a gagné le
droit d'être appellée "Comeback Queen", et elle a récemment pris le temps d'expliquer
ses hauts et ses bas, et comment l'industrie du divertissement japonaise a besoin
de changer.
Dans son tout premier interview en anglais, avec CNNGO, Erika Sawajiri explique [...]
"Restreindre des gens talentueux est le plus gros problème de l'industrie de divertissement
au Japon", "C'est le 21ème siècle et cela doit changer"
"Ma mère est née en Algérie, mais elle a déménagée de Paris (ndlr:pour aller au Japon)
quand elle avait 24 ou 25 ans, et elle a rencontré mon père et est restée. Mes grands-parents
sont morts plus tôt, et je ne les ai jamais rencontrés, je n'ai donc aucun contact du côté de ma
mère, mais elle a 6 frères et soeurs que j'ai rencontrés quand j'étais enfant."
Erika est née d'un mère Berbere et d'un père Japonais. Elle a grandit dans de grandes maisons
avec des écuries et des chevaux à monter. Elle n'est allée dans aucune école internationale, et
elle se considère comme une personne "totalement" Japonaise. Elle a grandit en écoutant de la
musique Arabe et Gypsy Kings, donc comme vous pouvez le voir, elle n'a pas eu une éducation typique
que tous les enfants Japonais ont. Ce qui inclus bien sûr la charge de ne pas être complètement Japonaise
et de se sentir exclue de la société. Cela change un peu maintenant avec les artistes japonais métissés :
Crystal kay, Thelma Aoyama, Kimura Kaela, Namie Amuro...
A propos de ses deux singles numéro 1 à sses débuts, elle admets :
"En fait, je n'étais pas vraiment heureuse parce que je n'étais pas satisfaite de ces chansons.
Je ne sais même pas comment elles ont pu devenir numéro 1. Je pensais que tout le monde devait être fou
pour les acheter. Je n'aimais pas ces chansons, c'était juste de la pop."
En fait, Erika admets ouvertement qu'elle était complètement heureuse lorsque son monde s'est écroulé autour d'elle.
Erika s'est battue pour un long combat, personnel et professionnel.
Elle confirme que beaucoup de personnes qui ne sont pas dans l'industrie spéculent depuis longtemps maintenant. En tant qu'artiste, vous êtes un "employé normal" avec un traitement spécial. Chacun de tes mouvements est épié comme si le FBI était à ta poursuite, et tu n'as plus le contrôle de ta propre vie. Quand tu signes cette ligne de pointillés pour une compagnie, tu leurs donne la charge de ta vie. Tu es forcé de travailler de longues heures et d'apparaître à des émissions que tu ne choisis jamais toi-même.
En 2007, elle a été forcée de faire ses excuses aux médias par son agence, et c'est quelque chose qu'elle regrette. Certains d'entre vous se souviennent peut-être la conférence de presse du film "Closed Note". En fait, elle n'aimais pas son rôle dans ce film, et à la conférence elle donnait de courtes réponses auxquelles tout le monde trouvait irrespectueuses.
"Ces excuses étaient une erreur ! Mon agence m'a dit de m'excuser, je continuais de refuser, mais ils voulaient absolument que je le fasse. Je leur ai dit " c'est mon choix "... mais à la fin j'ai abandonné, c'est mon erreur."
Et à propos des 6 faxs qu'elle aurait envoyé d'Espagne ? Elle dit que c'était le travail de son ex-mari, qui représente une partie de sa vie qu'elle regrette désormais.
"Ce n'était pas moi et je n'ai jamais été au courant de ça !" "La vérité c'est que ces 6 conditions étaient l'idée de mon mari. J'avais confiance en lui, mais il m'a dupée."
Avec tout ce qui se passe dans sa vie, Erika fait maintenant ce que la plupart dans l'industrie jugent impossible. Elle se bat contre le "système japonais de management" et elle fait désormais son chemin seule.
"Je veux faire face au business du divertissement du Japon par la mise en place de mon propre de mon propre bureau( compagnie, entreprise..)!"
"Nous sommes au 21ème siècle, il est donc temps de se mettre à jour."
Et que pense Erika à propos de la structure du management japonais ?
" Je pense que (restreindre les artistes d'avoir des vies nomarles et de pouvoir donner leurs opinions) est un problème avec le monde du divertissement au Japon. En fait, c'est le plus gros problème. Je trouve que tout le système est trop vieux. Les mangers eux-mêmes sont vieux, nous devons changer cette situation."